Maître d'ARTS MARTIAUX TRADITIONNELS, fondateur des ECOLES BUSHIDO, Maître Frédéric DUPERTOUT est le représentant pour l'Europe de Maître SANO Teruo.
Huitième dan, Shu Seki ("autorité") pour la partie "Tradition et Combat réel" du SANO RYU KARATE JUTSU, Maître
Frédéric DUPERTOUT a reçu le titre de HANSHI, titre le plus élevé dans le système japonais traditionnel antérieur à celui des dan.
Ce titre valide l'alliance de la maîtrise tant interne qu'externe.
Okinawa est l'île principale de l'archipel des Ryu Kyu, au sud ouest du Japon, entre Kyushu (Japon) et Taïwan. "Okinawa" signifie «Corde posée sur la mer».
Située au croisement de plusieurs routes maritimes (Chine, Corée, Japon, Malaisie, Philippines) elle fut, par le passé, et jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale, le théâtre d’épisodes
mouvementés (conflits locaux, relations tributaires, occupation, actes de piraterie,...), mais également d’échanges et d’apports économiques et culturels.
Sous l’appellation «Ko Budō» (*) on entend les techniques liées au maniement d'armes par destination, que les okinawaïens ont mises en oeuvre et
développées, chaque fois que les circonstances les y ont contraints, c'est-à-dire chaque fois que les armes conventionnelles (sabre par exemple) leur ont été interdites. Les armes en question
furent élaborées à partir de leurs ustensiles de travail - outils de portage, aratoires, agraires ou de pêche - utilisés tels quels ou modifiés à des fins de combat.
Ces circonstances "contraignantes" se présentèrent deux fois :
* Te ou To de (ancêtre du karate, puis du karate dō). Il est dit tout de même qu’à cette époque existaient déjà des techniques de combat de sources chinoises, connues sous le nom de Ti.
* Ti gua (ancêtre des Ko budō), l'"art des ustensiles".
To de et Ti gua se développent alors en un système complet d'arts martiaux qui avec le temps devient de plus en plus complexe sous
l'inspiration de maîtres successifs qui vont l'enrichir (diversification et codification des techniques, établissement de principes généraux et particuliers, émergence des "écoles").
Ce serait une erreur de concevoir les ko budō comme distincts des techniques à mains nues, car ils naquirent tous deux à un moment donné de l'histoire
d'Okinawa, de la même nécessité de résistance à l'oppresseur. Même creuset d'élaboration, mêmes exigences de secret absolu, transmission exclusivement orale, entraînements clandestins de nuit...
To de et Tigua perdurent au prix d'une "dé-martialisation". Sont alors mises en avant leurs qualités éducatives et physiques, leur finalité martiale originelle diminuant au profit de valeurs "civiles" comme l'"accomplissement", l'"amélioration personnelle",...
* Littéralement : "art martial ancien"
On ne peut pas imaginer un instant le Sano Ryu Karaté comme un enseignement exclusif de techniques à mains nues. Sano Sensei a bien insisté là-dessus.
Voilà pourquoi l'enseignement aux Ecoles Bushido inclut indifféremment des techniques à mains nues ou armées, avec une mise en avant systématique des principes qui les unissent.
Et ce qui ressort de spécifique du Sano Ryu est leur caractère intrinsèquement martial.
Les Écoles Bushido sont une école d'arts martiaux traditionnels où est enseigné le karaté de Maître SANO Teruo. Certains y reconnaîtront des techniques de Ju Jitsu, de Ko Budo (armes), etc., ce qui permet d'apprendre réellement à se défendre (Self Défense). Ce dojo d'Arts Martiaux, situé à Bordeaux (Gironde), enseigne ces techniques depuis bientôt 50 ans.